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02Décembre Le SEL de la bais lance son nouveau calendrier

Une association pour ne pas rompre les liens

Amfreville (Calvados), alors que le dossier du Café associatif était en stand-by, certains de ses membres ont souhaité créer une nouvelle association : le SEL de la baie. Plusieurs objectifs à cela : ne pas rompre les liens qui s’étaient tissés dans le groupe, mais aussi mettre en place un système d’échanges de biens, de savoirs et de savoir-faire.

Une réunion par mois sur un thème précis

En 2015, l’association était constituée avec une quarantaine de membres. Avec une réunion tous les derniers samedis du mois sur un thème précis, les échanges se font avec de l’argent virtuel : des grains de sel. Tout marchait bien, jusqu’à la pandémie qui a mis un terme aux réunions. Et aux projets. Mais pas aux échanges.

Une réunion statutaire pour relancer le SEL

Samedi matin 27 novembre 2021, à 10 h, une réunion statutaire a été organisée pour dresser un bilan et lancer le nouveau calendrier. Trente personnes étaient réunies dans la salle des associations d’Amfreville. Sans formalité, les échanges se sont poursuivis pendant la pandémie. Il est donc dorénavant souhaitable de notifier les échanges sur le site, afin de mieux cibler le bon fonctionnement du système.

 

Des ateliers autour d’un café

Les ateliers vont reprendre comme par le passé, autour d’un café. « Cela nous permet d’échanger, de se rencontrer, bref de conserver les liens », souligne Bernard Ledru, cheville ouvrière de l’association.

 

Un calendrier arrêté jusqu’en juin

Le calendrier a été présenté par Mickaël Dubois avec, le 29 janvier, un atelier zéro déchet ; le 26 février, la présentation d’une « forêt-jardin », avec Patricia Oury et Antonin, un spécialiste ; en mars, un atelier dormothérapie (mémoire des murs) avec Jean-Claude Rous sera organisé ; en avril, une foire-échanges de plants ; en mai, un atelier réparation de vélos avec Vélisol et en juin, un repas partagé.

Une forêt-jardin, c’est quoi ?

L’idée est de planter des arbres ornementaux ou fruitiers dans la commune, ou dans plusieurs communes, dans un lieu choisi par les élus. Patricia Oury explique : « Cela pourrait être un beau projet pédagogique de territoire, en partenariat avec le conseil municipal. L’idée est de planter des arbres à 10 € l’unité et d’accompagner l’évolution de cette forêt-jardin. On pourrait faire un parrainage avec les enfants de la commune… L’idée est lancée, il faut creuser le projet. » L’assemblée acquiesce.

Et après…

Peut-on imaginer que le SEL devienne à l’avenir une des activités du Café associatif ? Cela serait une simplification administrative souligne Bernard Ledru. La question reste posée.

Les douze coprésidents ont été réélus en totalité.

 
02Décembre À Caen, dans le quartier Saint-Jean-Eudes, leur jardin partagé a 10 ans

Un des premiers jardins partagés

Antoine Garnier, ancien président du centre, se rappelle : « C’est l’un des premiers jardins partagés de l’agglo, et, il y a 10 ans, c’était un des plus grands de France. » La Ville a confié alors la gestion de ce terrain au centre d’animation, dont la propriété revient au Département du Calvados, « un terrain inconstructible de 1 200 m² », une rareté dans ce quartier en recomposition.

Sur place, en saison, le jardin produit et nourrit : « Les équipes font même de la vente de légumes produits sur place, au naturel sans engrais ni désherbants, les mercredi et vendredi de 9 h à 12 h. » Grâce à deux serres autofinancées par les ventes de légumes, les jardiniers font leurs semis dès le mois de février.

Un lieu de convivialité

 

Sur place, on y fait aussi des soirées pizzas, des repas annuels (la section tennis du quartier), des barbecues (centre de loisirs). Les écoliers viennent aussi y fabriquer du pain – il y a un four construit par les usagers. Les habitants y trouvent parfois des projets internationaux (comme ce projet d’échange avec la Tunisie, autofinancé par la vente de légumes).

Le jardin compte aussi des monuments historiques. Ces pierres, qui bordent les allées et qui viennent des maisons du quartier des années 1930 détruites il y a peu. Et cette porte de garage avec le portrait à l’aérographe du dernier habitant des maisons des années 1930, M. Gautier, en cours de restauration par Florent Lustière, responsable du secteur jeunesse et peintre.