• Forum de Bretteville

Actualité

10Mars Thue-et-Mue. Dans cet atelier brico-répare, rien ne se perd et (presque) tout se répare

Article OUEST-FRANCE 

Fidèle à son idée concrète de solidarité de proximité ,le systhème d'échange local  propose aux habitants de réparer leur petit électroménager plutot que le remplacer par du neuf.

À l’heure des préoccupations écologiques et afin d’essayer de lutter contre l’obsolescence programmée, les ateliers de réparations de petits électroménagers se multiplient. Le Système d’échange local (Sel) de Thue-et-Mue a proposé un atelier de réparation de petit électroménager à Bretteville-l’Orgueilleuse.

 

On a testé

 Samedi matin, le Système d’échange local (Sel) de Thue-et-Mue a proposé un atelier de réparation de petit électroménager à la médiathèque. Il me revient soudain, qu’au fond d’un placard, traîne un batteur électrique devenu capricieux, voire dangereux, avec l’apparition d’arcs électriques à sa mise en route. C’est donc soigneusement emballé dans son carton d’origine que je le présente devant l’équipe du Sel. D’autres habitants ont apporté un caméscope récalcitrant ou une cafetière qui refuse de s’allumer.

Benoit, Paul et Christian, trois retraités férus de bricolage et d’électronique, se penchent de façon plutôt optimiste sur mon batteur. À première vue, ils estiment que ce seraient les charbons, agents de liaison servant à alimenter en courant électrique la partie rotative du moteur, qui sont à changer. Leur valeur est comprise en 5 et 10 € maximum, une bonne affaire, lorsque racheter un appareil neuf en coûte près de 50.

À l’autre bout de la salle, le caméscope semble lui aussi réparable, au grand bonheur de son propriétaire. La cafetière quant à elle, capot enlevé, n’a plus de secret électrique pour ses réparateurs. Une soudure devrait régler le problème. Pour mon batteur, les vis de montage sont un écueil. Aucun tournevis, ni embout ne semblent parvenir à les défaire. Jacques, vice-président du Sel, me confie qu’en plus de l’obsolescence programmée, les constructeurs ont souvent aussi recours à de la visserie nécessitant un outillage spécial pour le démontage. Seuls les réparateurs agréés les possèdent. Une façon de museler volontairement toute velléité de réparation personnelle. Mais Paul me propose de le ramener dans son propre atelier, chez lui, pour pouvoir intervenir avec des moyens plus adaptés. Chiche ! En attendant je profite de leurs incroyables astuces et de leur philosophie où rien ne se perd, tout se répare, Paroles d’anciens oh combien sages !

 

 

 
19Février Cheux. Le SEL a tenu sa première bourse d’échange de l’année